Projet Bulle de lecture

Bulle de lecture est une action dédiée à la promotion d’un plaisir et d’un bienfait quotidiens : lire dans le silence des livres ensemble tous les jours pendant 10 ou 15 minutes.
Le professeur porteur du projet est M. Lombard, enseignant de lettres modernes.

Cette action est menée sur le niveau sixième afin de donner, le plus tôt possible, le goût de la lecture aux élèves. Toutes les classes de 6è sont concernées.

Les élèves doivent prendre l’habitude d’avoir un livre avec eux tous les jours.
Des actions régulières sont menées par les professeurs de français et la professeure documentaliste afin de faciliter l’accès aux livres et  proposer des lectures adaptées à chacun. 
Des livres du CDI sont déposés dans les salles de cours concernées par le projet afin de palier les oublis des élèves. Les élèves peuvent évidemment apporter des livres provenant de leur propre bibliothèque.

Les règles

Faire le silence

Le silence est une denrée rare et précieuse dans notre monde pollué y compris au niveau du son. Faire le silence ensemble c’est se donner un moment de mise entre parenthèse de cette pollution. C’est aussi un acte significatif, qui permet de repousser cette pollution sonore et ses agressions, se retrouver avec soi-même, retrouver son rythme interne. Faire le silence ensemble prend en plus une signification ; nous connaissons l’effet des minutes de silence partagées… Se retrouver ensemble dans le silence est une forme de communication apaisée et profonde. C’est pourquoi le temps de lecture commence par le silence.

Lire tous les jours

Il est important de faire de cette activité un acte quotidien, une pause relaxante, un moment où l’on s’extrait du monde. C’est par cette quotidienneté que les livres deviennent des compagnons que l’on a toujours avec soi ou que l’on retrouve tous les jours.

Choisir le bon moment

Il ne s’agit pas de lire chez soi, en fin de journée, mais d’arrêter notre activité pour faire silence et pour lire. Ces quelques minutes sont donc prises sur le temps scolaire. Il s’agit de faire une pause dans la journée où souvent on ne répond qu’aux urgences.

Choisir la bonne durée

Il ne s’agit pas de casser la journée de travail avec une pause trop longue ; la durée du temps de lecture est donc relativement courte. En même temps la durée doit être assez longue pour que les lecteurs puissent sortir du monde réel et entrer dans une histoire, se concentrer sur un sujet pendant un moment suffisamment important.

Les supports

Il s’agit de privilégier une lecture qui se prolonge sur plusieurs jours et non pas une consommation immédiate et furtive. Cela exclut évidemment la lecture des courriels, textos, tweets, pages web et autres qui envahissent déjà nos écrans ordinateurs, smartphones, tablettes, et surtout nos esprits. La lecture quotidienne doit justement couper le lecteur de ces habitudes de pensées et d’informations sommaires, réductrices ou tronquées, de messages rapides (et donc souvent simplistes). Il s’agit de réintroduire le temps et la complexité dans la pensée. Il s’agit donc de lire des livres. Sur quel support ? Des livres papier assurément, ce qui inclut les romans, les nouvelles, les contes, la poésie, les essais, les documentaires, les bandes dessinées, les romans graphiques et les mangas.

En toute liberté

Pour que la lecture soit un plaisir, il faut pouvoir lire librement, sans programme, sans notation ni contrainte… Cela exclut les manuels scolaires comme tout autre ouvrage religieux ou de propagande. Cela permet à qui aime la bande dessinée, la science-fiction, la littérature classique ou les polars de lire les uns ou les autres, de passer des uns aux autres. Cela permet aussi de communiquer sur ce que l’on aime en affirmant ses goûts, en les explicitant pour les partager.

Author: fleger

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